Anamorphose :
Festival des Cabanes des Sources du Lac d’Annecy 2020
Commanditaire et Partenaires :
Temporalité du projet :
Avril 2020
Localité :
Belvédère du Mont Bogon - Favèrges
Outils et compétences :
Concours d’idée
LE PROJET EN RESUME
Nous avons profité du premier confinement pour proposer un projet au Festival des Cabanes.
Le Festival des Cabanes est un festival d’architecture. Il nous questionne sur le rapport que nous entretenons avec la nature. Comment s’y installer ? Quel rapport entretenir avec nos paysages, avec notre environnement ? Comment trouver notre juste place ? Il semble que ces questions soient profondément d’actualité. Le festival des cabanes comme un nouveau départ, une façon d’envisager l’avenir.
Un belvédère offre au promeneur un rapport privilégié à la montagne. Après l’avoir parcourue à pied, il bénéficie d’un point de vue sur celle-ci, une respiration dans la balade. Le paysage est composé des différentes couches qui font la montagne : les plaines cultivées, la forêt, le relief escarpé et le ciel.
Le projet que nous avons dessiné s’articule autour de ces éléments distincts. Ils composent l’espace dans sa verticalité et disposent chacun d’un rapport différent à l’homme. Chaque strate est plus ou moins accessible et donc différemment habitée. La plaine vibre de l’activité des hommes, tandis qu’en montant vers le ciel, leur empreinte se fait de plus en plus discrète. Jusqu’aux cimes, vierges.
Un belvédère offre au promeneur un rapport privilégié à la montagne. Après l’avoir parcourue à pied, il bénéficie d’un point de vue sur celle-ci, une respiration dans la balade. Le paysage est composé des différentes couches qui font la montagne : les plaines cultivées, la forêt, le relief escarpé et le ciel.
Le projet que nous avons dessiné s’articule autour de ces éléments distincts. Ils composent l’espace dans sa verticalité et disposent chacun d’un rapport différent à l’homme. Chaque strate est plus ou moins accessible et donc différemment habitée. La plaine vibre de l’activité des hommes, tandis qu’en montant vers le ciel, leur empreinte se fait de plus en plus discrète. Jusqu’aux cimes, vierges.
Nous avons voulu interroger cette place de l’homme en montagne en imaginant une cabane qui joue avec les points de vue, avec les pleins et les vides, avec la géométrie. On cadre un plan, on dévoile le paysage, on cache un arbre, on habite le cadre. C’est l’anamorphose. Un volume qui d’un point de vue et d’un seul offre un tableau en deux dimensions : un cadre et un paysage.
En arrivant sur le belvédère, le promeneur découvrira donc cet objet apparemment plan (en deux dimensions) mettant en valeur une montagne aux strates multiples. Mais en s’approchant, le jeu commence. Le plan n’en est pas un, c’est une cabane ! Une construction humaine dans sa forme la plus épurée : des plans pleins créant du volume vide. Un espace dans lequel il est possible de s’arrêter pour profiter du paysage, dans son ensemble. Un arbre s’est même immiscé dans les pans de bois, au milieu du cadre. Un banc permet de se reposer quelque temps avant de reprendre le chemin de la plaine et de retourner à ses activités.
Cette cabane est une invitation par le jeu à une réflexion sur la place de l’homme dans cette montagne, plus si sauvage.
On s’approche, interpellé ; on tourne autour, intrigué ; on s’y arrête pour se reposer et on repart… bouleversé, peut-être ?